Allègre frappe encore!!!
Déclaration d'Allègre dans
le Monde d'aujourd'hui 24/11/99 :
(...) La deuxième mutation concerne les méthodes
d'enseignement. La méthode
traditionnelle est celle issue de la pratique religieuse, c'est
le prêtre
qui décerne son savoir et le disciple qui apprend. Maintenant,
c'est
l'interaction. La volonté des élèves n'est
pas seulement d'écouter, c'est de
poser des questions, c'est d'interréagir. Et c'est la
plus grande difficulté
pour les professeurs. Quand vous lisez les témoignages
de ce que
j'appellerai la tendance archaïque, Finkielkraut
étant l'exemple-type, vous voyez : "
ils ont qu'à m'écouter, c'est moi qui sais ".
Sauf que c'est fini, les
jeunes (et même les très jeunes) n'en veulent plus.
Beaucoup d'enseignants
ont compris cela, mais pas tous. Et cette évolution va
s'accélérer.(...)
Maintenant, les choses sont claires : les
saboteurs de l'école publique
veulent interdire aux professeurs d'enseigner
et d'instruire ! Les
commisaires politiques de la pédagogie meirieusienne
auront-ils le front de
venir sanctionner les professeurs qui persisteront à
instruire ? Peut-être,
mais au moins les choses seront claires : ces gens-là
se montreront pour ce
qu'ils sont : des propagateurs d'ignorance
qui veulent que les enfants du
peuple en sachent le moins possible !
Allègre de plus caricature
la pratique des professeurs qu'il appelle d'une
façon injurieuse "archaïques" :
il sait très bien, et tous les diafoirus de
la pédagogie officielle avec lui
que tout acte d'enseignement passe par un
dialogue avec les élèves
et ne se réduit jamais à un monologue d'un
professeur sourd aux questions de ses
élèves.
Jusqu'à
quand les professeurs,
attachés à
une haute idée de leur métier
et de leur fonction au sein
de la
République se laisseront-ils
insulter ?
Pour plus d'information sur ce texte ou sur École
et République, contactez mechantloup@geocities.com
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