Allègre récidive
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Sous couvert d'un projet de " Charte pour la réforme
des lycées ", ce sont les recettes du projet Meirieu que le ministre
persiste à vouloir faire passer. À
l'horizon de ce projet "nouveau", c'est le danger d'un lycée "light"
qui continue à se profiler :
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réduction des horaires en
de nombreuses matières, langues vivantes,
histoire-géographie, philosophie.
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transformation des lycées en lieux de vie avec l'insistance sur
l'enseignement de l'éducation civique "ouvert sur les problèmes
du monde d'aujourd'hui" dont on peut craindre qu'elle n'ait une fonction
de normalisation des comportements.
-
création de travaux personnels encadrés qui de fait diminuent
le temps consacré à l'enseignement disciplinaire.
-
ce qui entraîne une redéfinition
de nos services qui ne seraient plus seulement
consacrés à faire cours et à dispenser des savoirs.
-
volonté de simplifier l'organisation du baccalauréat (dossiers
sur lesquels les élèves pourraient être interrogés
à l'oral de contrôle, référence à des
"modalités particulières visant à mieux prendre en
compte le travail de l'année") pouvant faire
craindre le maintien des programmes nationaux et le caractère national
et anonyme de l'examen.
Le ministre avoue lui-même se situer dans la droite ligne
des "onze principes présentés au Parlement en juillet 98,
principes qui résultent à la fois de la loi de 89 et des
résultats de la consultation sur les savoirs au lycée". L'école
républicaine est plus que jamais à défendre et à
promouvoir, et le combat plus que jamais à l'ordre du jour.
Pour plus d'informations, écrire à mechantloup@geocities.com