EQUIPES NATIONALES

MAROC - TOGO : 1 - 1

La sélection nationale marocaine de football a concédé un match nul face au Togo (1/1), samedi à Casablanca pour le compte de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2000), co-organisée par le Nigéria et le Ghana.

L’équipe nationale a ouvert la marque à la 38ème minute grâce à un but de Chippo, avant que le Togolais Oywole Djima ne remette les pendules à l’heure à la 68ème minute.

Dès le début de cette rencontre, le Maroc a annoncé la couleur en cherchant un but prématuré, mais avec une bonne occupation du terrain et un marquage individuel strict, les Togolais ont réussi à mettre en échec toutes les tentatives des joueurs marocains, en particulier une incursion de Chippo et une jolie reprise de Hadji, qui passe juste au dessus de la transversale. Le Togo, qui compte dans ses rangs de bonnes individualités répliquait par des contres rapides et des balles en profondeur pour la tête de Ouadja Chakibou et Salou Padjou, qui évoluent au Servette de Genève.

Après vingt minutes de jeu, le Maroc mettra la pression sur le camp adverse pendant une dizaine de minutes mais sans parvenir à trouver la faille. A deux reprises, Camacho échoue devant le gardien Agassa Kossi, très en verve.

Il a fallu attendre la 38ème minute pour voir Chippo délivrer ses coéquipiers et les 30.000 supporters du complexe Mohammed V. Un centre dans le carré de Youssef Meriana, l’arrière latéral du Kawkab de Marrakech et buteur du championnat national dont c’est la première sortie avec Naybet et compagnie, le ballon est repoussé par la défense, Chippo bien placé reprend d’un tir bien cadré qui ne laisse aucune chance au gardien.

En seconde période, les Togolais se sont montrés plus entreprenants et déterminés à remonter leur handicap. Très organisés en défense, ils ont cherché à prendre à défaut la défense marocaine par des contres rapides des deux flancs. Après moins de cinq minutes de jeu, le Togo mène un contre, mais Ametokodou Messan expédie le ballon loin des bois de Khalid Fouhami.

A la 61ème minute, un autre contre éclair des Togolais soldé par un autre tir puissant de Mamane Stterisse, non loin de la cage du keeper marocain.

Les Marocains, ne souciant guère de ces deux avertissements, n’ont pas pu franchir le mur défensif togolais et semblent se contenter de leur avantage, à l’exception d’un centre millimètre de Mériana dans les pieds de Bassir dont le tir a été mal cadré (63).

Les efforts des togolais seront fructifiés à la 68ème minute. Kobadjou, ballon aux pieds, prend de vitesse Naybet et trois autres défenseurs, fait cavalier seul sur le côté gauche et centre pour Oywole Djima, qui ne trouve aucune difficulté à tromper la vigilance du gardien Fouhami.

Les joueurs marocains vont chercher à reprendre les choses en main. L’incorporation de Adil Ramzi et Hassan Kachloul en remplacement de Tahar Lakhlej et Said Chiba va insuffler un nouveau sang au milieu de terrain de l’équipe nationale. Mais toutes les tentatives des Lions de l’Atlas ont échoué sur une défense bien soudée avec un gardien de but excellent. Le Maroc aurait pu plier le match en sa faveur à la 86ème minute : un joli centre de Meriana pour Hadji, le meilleur joueur africain reprend d’un tir puissant qui frôle le montant gauche.

Dans les arrêts de jeu, le Togo va passer à deux doigts de l’exploit sur deux contres attaques rapides. Ce nul est amplement mérité par les protéges de l’Allemand Gottlieb Goeller, désigné à la tête des Eperviers le 31 mars dernier.

Le Maroc, premier avec cinq points, devant le Togo (4 points) et la Guinée (1 point), devra attendre le dernier match contre la Guinée pour assurer sa qualification définitive.

Brésil - Maroc en amical

Il aurait lieu le 3 novembre prochain

De sources proches de la Fédération Royale Marocaine de Football, nous croyons savoir que les responsables de l’équipe nationale du Brésil sont en contacts très avancés avec leurs homologues marocains pour l’organisation de deux rencontres amicales entre les Lions de L’Atlas et le Brésil.

L’on se rappelle qu’au cours du Mondial 98 qui s’est déroulé l’été dernier en France, le Brésil s’était imposé face au Maroc 3-0 au cours du second match qui avait eu lieu à Nantes.

Par la suite, le Onze national avait pris le meilleur sur l’Ecosse (3-0) mais avait dû quitter la compétition du fait de la défaite inattendue du Brésil face à la Norvège, une défaite qui avait fait mal aux Marocains et à tous les observateurs sportifs présents en France qui avaient pris en sympathie les Lions de l’Atlas.

Auparavant, et dans le cadre de la préparation pour les éliminatoires de la Coupe du monde 1998, le Maroc avait rencontré le Brésil à Belense, match qui avait tourné à l’avantage des Brésiliens (0-2).

Reste à savoir que les dates retenues pour les éventuelles prochaines rencontres seraient le 3 novembre prochain au Brésil et lors du prochain Tournoi international Hassan II.

Devant le Togo à Lomé en éliminatoires de la CAN 2000

Belle prestation du onze national

Le onze national a réussi un grand pas vers la qualification pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations en s’imposant devant son homologue du Togo (3-2) dimanche après-midi, au stade municipal de Lomé.

Du coup, les nationaux creusent l’écart les séparant des Togolais en le portant à quatre longueurs.

Néanmoins, les choses ne sont pas encore claires dans ce groupe II à cause de la défaillance de la Sierra Leone dont le pays est déchiré par une guerre fratricide.

En effet, il se peut que ce pays se retire des éliminatoires prochainement si la situation persiste.

Ce qui va enlever au Maroc les trois points acquis lors de la première journée. Auquel cas, le onze national n’aurait que quatre points pour deux matches au lieu de sept actuellement pour trois rencontres.

Début en fanfare

Quant au match de Lomé, le onze national l’a abordé dans de bonnes conditions même si l’entraîneur national a incorporé pour la première fois le jeune Zérouali (FUS) qui n’a jamais évolué avec l’équipe A et que Triki a remplacé Rossi, blessé.

Moins de trois minutes après le début de la rencontre le Maroc menait déjà au score à la suite d’un but surprise marqué par Camacho.

Ce but allait galvaniser davantage les nationaux qui ne tardèrent pas à bénéficier d’un pénalty suite au fauchage de Chippo en pleine surface de réparation.

Hajji qui s’est chargé de la transformation allait rater une deuxième fois après avoir réussi le premier tir.

Bien entendu, les Togolais allaient profiter de cette aubaine pour revenir petit à petit dans le match et même réussir à égaliser par Mossagué, un "pro" évoluant au Nigeria.

Auparavant, Hassan Kachloul allait faire sa rentrée à la place de Chippo blessé dans l’action du pénalty.

Le onze national devait reprendre l’avantage à la suite d’une très belle combinaison collective menée par Camacho et conclue par Hajji qui s’est ainsi racheté de son raté de la première période.

En deuxième mi-temps, les Togolais jouèrent leur va-tout et dominèrent à leur tour malgré la rentrée de Bassir à la 56ème minute.

Ils égalisèrent par Nassam (63ème), ce qui n’a pas empêché les nationaux de porter le danger devant les bois adverses à plusieurs reprises.

Et c’est encore Camacho qui allait trouver la faille de la tête (72ème) obligeant les Togolais à effectuer un pressing constant dans le dernier quart d’heure.

Mais l’excellent gardien Fouhami et le capitaine Naybet réussirent à préserver leurs bois devant des Togolais, humiliés d’être menés au score à domicile à trois reprises.

Après cette victoire le Maroc creuse l’écart en tête du classement du groupe II avec trois matches pour deux seulement au Togo et la Guinée et une seule rencontre à la Sierra Leone

Après le nul obtenu à Kamsar devant la Guinée (1-1)

Le Maroc prend les commandes du Groupe II

Le onze national a donc négocié le virage de la Guinée sans dégâts puisqu’il est revenu de Kamsar avec un nul méritoire qui lui permet de prendre, seul, la première place du Groupe II.

En attendant la rencontre Sierra Leone-Togo reportée en raison de la situation qui prévaut actuellement à Freetown, les Lions de l’Atlas auront un mois de répit avant de recevoir le 26 février prochain, le Togo pour le compte de la troisième journée de ces éliminatoires de la CAN 2000.

Jouant dans des conditions très difficiles : état déplorable de la pelouse du stade de Kamsar et température caniculaire, les Lions de l’Atlas ont tiré leur épingle du jeu à l’issue d’une rencontre très difficile.

Henri Michel a procédé à deux changements notoires au sein de l’équipe nationale en titularisant Nekrouz aux côtés de Naybet et en plaçant Khalid Fouhami dans la cage des Lions de l’Atlas.

Composé de plusieurs professionnels évoluant en France et en Belgique tels Titi Camara de l’OM et Souleymane Oularé du Racing Genk de Belgique, le Sily a exercé un pressing constant sur les bois du onze national.

Cette domination des Guinéens se traduira par un but de Souleymane Oularé, le soulier d’or de Belgique qui exploitera une grosse erreur du gardien Fouhami.

Heureusement que le but de Hajji Mustapha inscrit dès la reprise (47ème min) remit les joueurs nationaux sur selle. La rentrée de Rokki qui releva Bassir, émoussé, a redonné un peu plus de tonus à l’attaque marocaine qui inquiétera, à son tour la défense du Sily national de Guinée.

Par la suite Ramzi et Sellami relevèrent respectivement Tahar El Khalj et Camacho, ces deux changements effectués par Henri Michel dans le souci d’étoffer la ligne médiane ont permis aux Lions de l’Atlas de mieux quadriller le terrain et, par conséquent, de contrecarrer les velléités des Guinéens.

Contre les Olympiques français (2-2)

puis face aux champions du monde (0-1)

Finalement, ce match amical France-Maroc qu’on appréhendait quelque peu, bien qu’on n’osait pas se l’avouer, s’est déroulé sans trop de dégâts. Mieux, il a permis aux Lions de l’Atlas de livrer une très belle résistance aux champions du monde, s’inclinant sur un tout petit but qui a été fort justement contesté par nos joueurs non pas du fait que le ballon ait, oui ou non, franchi la ligne du corner mais surtout parce que le juge de ligne a levé puis baissé son drapeau, créant le doute dans l’esprit des Marocains.

Mais passons. Le Maroc a certes perdu mais il a quitté la pelouse du stade Vélodrome, la tête haute, ayant la certitude d’avoir honoré son contrat et justifié sa réputation d’une grande équipe de football, respectable et respectée comme l’ont si bien souligné aussi bien les journalistes français présents à Marseille ce 20 janvier que par les joueurs français qui ont tenu à féliciter les Marocains pour leur technique et leur fair-play.

Le match, en lui-même ne fut pas fameux techniquement bien que l’on assista, par moments, à certains éclairs ayant pour auteurs Zineddine Zidane, avant sa sortie, Youri Djorkaef ou Bassir Salaheddine qui disputait là un match décisif pour la suite de sa carrière professionnelle.

La première mi-temps fut, somme toute, équilibrée avec, il est vrai, quelques passages à vide du onze national trop fébrile en défense et dont la ligne médiane ne remplissait guère son rôle de catalyseur entre le compartiment défensif et la ligne d’attaque, à l’image d’un Tahar Khalej inexistant et loin de l’excellent distributeur qu’il fut lors du dernier mondial.

Mais si les Lions de l’Atlas pourraient avancer comme prétexte, que le match contre la Guinée, le 24 janvier, accaparait leurs esprits, les Français eux n’avaient rien à arguer pour expliquer leur rendement très moyen.

En effet, les quinze dernières minutes du premier half virent les Marocains combiner admirablement et porter le danger à trois ou quatre reprises par Bassir, Camacho ou encore Mustapha Hadji, ce dernier se montrant souvent trop individualiste, abusant de dribbles inutiles. Chiba, non plus, ne fut pas dans un bon jour pas plus que Camacho, loin de son rendement habituel.

En défense, seul Noureddine Naybet tira son épingle du jeu. Bref sans être trop mauvais, les Lions de l’Atlas ont cependant déçu par une certaine incohérence dans le jeu, un manque de discipline tactique et de rigueur.

La seconde mi-temps verra les Lions de l’Atlas sombrer dans un jeu insipide, laissant les Français prendre de l’ascendant sans, pour autant, jamais parvenir à concrétiser leur supériorité?

Abdelkrim Hadrioui fut relevé par Abrami alors que Camacho céda sa place à Rokki mais cela ne relança jamais la machine marocaine même si Bassir rehausse, de temps à autre, le ton.

Sellami Jamal remplacera Youssef Chipo sans résultat probant.Côté français, Laurent Blanc quittera la pelouse au profit de Leboeuf alors que Petit prendra la place du capitaine Didier Deschamps qu’Anekla releva Zidane et que Pires prit la place de Dugarry. Rien n’y fit et le match s’étiolera au fil des minutes, sombrant dans la médiocrité. L’arbitre luxembourgeois, M. Hamer, sifflera donc la fin de la rencontre sur une victoire étriquée des champions du monde

Des olympiques prometteurs

Auparavant, à 15h30, au stade Francis-Turcan de Martigues, les Olympiques du Maroc ont séduit les quelque 7000 spectateurs qui ont suivi leur rencontre contre leurs homologues français.

Pratiquant un jeu ouvert et plaisant, les coéquipiers de Termina allaient bénéficier d’un penalty converti en but par Saad.

Mais à quelques minutes de la fin du premier half, les Français obtiendront également un penalty que transformera imparablement Daniel Moreica.

La seconde mi-temps allait démarrer sur les chapeaux de roue pour les Olympiques français qui prendront l’avantage par l’intermédiaire de Maoulida.

Mais les nationaux ne s’avoueront jamais vaincus et les rushs de Zerouali, Ahnafouf et M’barki porteront leur fruit par l’obtention d’un penalty que Zerouali botta magistralement.

Cette rencontre , d’un excellent niveau technique, aura permis quelques satisfactions, notamment au niveau de la défense où Ouadou Abdesslam (Nancy) fut une véritable révélation

Mustapha HAJJI a ete ete elu par la CAF meilleur joueur africain de l annee devancant les nigeriens OKOCHA et OLISEH.