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La Montagne à Paris


Guide touristique du Boulevard Périphérique

Parcours dans le sens des aiguilles d'une montre :

Périphérique intérieur, secteur Nord-Ouest

Porte de Saint-Ouen, à main gauche, deux immeubles de bureaux à façade* en pierre polie, bâtis en 1999 et 2000, présentent l'un une grande ouverture carrée, l'autre une grande ouverture ronde, dont on ignore s'ils évoquent la symbolique de la terre et du ciel.

Du même côté, un immeuble coloré, tout d'abord discret, se déploie au fur et à mesure, et montre qu'il est l'hôtel économique* le plus long de Paris.

Etap H

Le centre de sa façade est un support publicitaire, on y trouva durant de bien longs mois de 1998, sur un panneau lumineux à message variable, de candides exclamations de félicitations destinées aux footballeurs français.

Au delà de la porte de Clignancourt, à gauche, homogénéité* de matériaux du bâti, sur le thème de la brique associée à la couleur verte : remarquer le mur anti-bruit, les immeubles rectangulaires des années 1940, et un immeuble de bureaux des années 1990 s'y intégrant remarquablement.

Périphérique intérieur, secteur Nord-Est

La Porte de la Chapelle, surélevée, offre une vue* très étendue : à droite la flèche de l'église Saint-Bernard signale la Goutte d'Or; à gauche, vue sur le Stade de France*, sur la Tour Pleyel à Saint-Denis, et sur la Forêt de Montmorency*.

Plus près, à gauche, les pignons de deux immeubles anciens, bien que non contigüs et non alignés, forment un seul et unique support publicitaire par un effet de trompe-l'oeil* spectaculaire la nuit.

A droite, à l'approche de la porte d'Aubervilliers, le très long entrepôt du Boulevard Ney, terminé de chaque côté par des rampes en spirale parcourues par de lourds camions.

Sur la gauche, les vingt-neuf arbres plantés entre les deux sens du Boulevard Périphérique sont une curiosité plus qu'une invitation à la sieste.

De très loin à l'Ouest, balisant la porte de la Villette, on peut voir les 35 étages de la tour Pariféric*, remarquable non pas tant par la divisibilité de ses mètres carrés, mais plutôt par un surprenant effet d'optique**.
Dès la porte de Saint-Ouen, elle se lève à l'horizon et paraît figurer, certains jours un peu brumeux, les tours d'une cathédrale dont la nef serait constituée des grands ensemble la jouxtant à sa gauche.
Cette impression ne s'estompe que dans les derniers hectomètres.

A ce moment, on verra face droite un ensemble de tours que l'on situe alors à l'intérieur de Paris : il est tentant de les prendre alors pour celles de la Place des Fêtes. Ce n'est qu'un peu plus loin que ces dernières surgissent, plus à droite, plus proches et petites, et l'on comprend alors que les premières coiffaient la colline de Romainville*. Remarquer la gigantesque tour de télécommunications*, rouge et blanche, familier repère du Nord-Est parisien.

Porte de la Villette encore, mais à gauche, on aura pu apercevoir une curieuse juxtaposition de vieux toits de Pantin, évoquant, mais sans la neige, les chaumières des cartes de voeux de notre enfance.

Une fois passée la Porte, les centres d'intérêt affluent.

Tandis que grossissent à gauche les Moulins de Pantin* précédés du clocheton de la mairie de Pantin, on trouve à droite tour à tour le chapiteau bleu de l'école de cirque Annie Fratellini*, la tente grise et rectangulaire du Zénith, et le canal de l'Ourcq (nous sommes donc sur un pont).
En face, au bout de la route, les deux tours argentées des Mercuriales** pointent, comme fichées en terre, effet de la forte différence d'altitude entre la Porte des Lilas et la Porte Bagnolet.

A droite, le grillage s'interrompt quelques mètres en un point où le boulevard des Maréchaux, tangent au boulevard Périphérique, n'en est séparé que par une barrière de sécurité aisément franchissable : cette particularité est cependant gâchée par le manque d'entretien du lieu.

Tout de suite après, on distingue subrepticement la Cité de la Musique.
La colline de la Place des Fêtes*, dont six barres jumelles sont autant de contreforts, grossit rapidement.

Soudain la route monte, remarquer les murs anti-bruits aux couleurs pastels.
En face à droite, à mi-pente, s'élance le clocher rectangulaire en briques de l'église Sainte-Marie-Médiatrice*.
A la suite de la Porte du Pré-Saint-Gervais, dont la particularité est de n'est en réalité qu'un quart de porte (sortie du Périphérique intérieur), d'où un relatif anonymat, on observe la façade de l'hôpital Robert Debré, qui fait la nuit l'objet d'un éclairage intéressant (on croirait une falaise).

Parcours dans le sens trigonométrique :

Nous ne mentionnerons ici que les sites et perspectives qui n'ont pu être observées dans le sens inverse.

Périphérique extérieur, secteur Nord-Est

De ce côté de la boucle, on observe plus facilement, surtout lors des bouchons, le canal de l'Ourcq (après la Porte de Pantin).
Une fois la Porte de la Villette passée, à la fin du virage, rechercher sur la droite l'un des points de vue les plus méconnus du secteur : le canal Saint-Denis , bordé pittoresquement d'arbres à sa gauche (vision très champêtre pourvu de faire quelque peu abstraction des autres éléments du champ de vision), forme une perspective** magistralement close par la Basilique Saint-Denis.
Du même côté, mais presque parallèle à la route, la darse*.

Périphérique extérieur, secteur Nord-Ouest

Ce tronçon est le plus riche en vues sur les monuments de Paris.
Dès la Porte de la Chapelle, remarquablevue sur Montmartre***. C'est ici, bien mieux que sur son flanc sud, que l'on peut observer la véritable position du campanile par rapport à la nef du Sacré-Coeur elle-même. Trop souvent absent de nos représentations mentales de la basilique, c'est bien à plein Nord de celle-ci qu'il est implanté.

Observer à droite avant la Porte de Clignancourt les motifs des "pages" successives du mur anti-bruit : ils forment une étonnante série géométrique. Six fois quatre rectangles figurent au centre de chaque page.

Aux alentours de la Porte de Saint-Ouen, un cloché élancé de briques semble surplomber les voies : c'est l'église Sainte-Odile**, située entre la Porte de Champerret et la Porte de Courcelles, et bâtie dans les années 1930.
Après la porte d'Asnières, une portion à l'air libre entre deux tunnels permet d'en avoir fugacement une vue rapprochée, en tournant la tête à gauche.

A signaler aussi, avant la Porte Clichy, une vue partielle sur la Tour Eiffel*.

( page en construction, plus de trente ans après son sujet )

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